dimanche 9 mai 2010

Les USA, une nouvelle Rome, J7 - 8 mai


Nous quittons définitivement Washington ce matin. La capitale fédérale nous a charmés : ville spacieuse, aérée, verte, des monuments et des musées de très grande qualité (et gratuits). Au revoir Washington, à nous la grosse pomme new-yorkaise !
Outre le déplacement dans notre valeureux car, nous avons au programme les Amish et un musée du rail.
Départ vers 8:00 am, notre équipage s’est un peu égaré dans la campagne américaine, un GPS ne fait pas forcément le printemps. Il faut dire que l’amish se fait rare en ce jour d’anniversaire de la capitulation allemande (il sont d’origine allemande, mais je ne pense pas qu’il y ait de rapport entre ces deux événements). Vers 11:30, nous n’avons vu qu’une seule dame amish en carriole, croisée sur la route, plus un de ses coreligionnaires répandant du purin, semble-t-il, dans un champ à partir d’un fier attelage de huit chevaux et enfin un barbu pressé, au regard de la vitesse de la carriole. Heureusement nous croisons des trains à l’ancienne, miracle ils annoncent le musée que nous devons visiter et le train dans lequel nous devons déjeuner. Notre guide reprend des couleurs et nous accorde une heure pour visiter le musée. Ensuite nous embarquerons dans un wagon-restaurant, bercés par le roulement du train en marche, nous mangerons en regardant les vaches brouter, ruminant, elles aussi. Le village amish est remis à plus tard.
Une dynamique jeune femme américaine nous présente le RailRoad Museum of Pennsylvania (à Strasburg), un de ses compatriotes assure la traduction, puis ils s’esquivent après nous avoir dit qu’ils répondraient à nos toutes questions. Le musée de la Pennsylvania RailRoad (PRR) nous présente cette compagnie active entre 1846 et 1968). Nous nous retrouvons dans un très vaste hangar, son volume est celui d’une gare (modèle fin du XIXe siècle) peuplée de locomotives, à vapeur, électriques, diesel et même l'une d'elles, à crémaillère. Nous voyons des wagons destinés à transporter des passagers, des produits manufacturés ou des fruits. Mais aussi des scènes de réparation de voies, des meubles à usage ferroviaire, j’en passe et des meilleures, Jacques Prévert n’y reconnaîtrait pas ses petits. Comme dans les autres musées américains, beaucoup d’explications et de notices pédagogiques entourent les objets exposés.

Nous quittons ce lieu. Après avoir traversé la rue nous montons dans notre wagon-restaurant. Le train démarre pour une courte balade dans la bucolique campagne autour de Strasburg, Un folklorique contrôleur parcourt le train, pendant qu’un repas correct nous est servi par un personnel féminin souriant et  costumé.
Puis ce sera un village amish, où une dame un peu raide nous accueille. Elle deviendra souriante au cours de la visite et  nous explique qui sont les Amish, nous présente leur habitat, sans électricité :ainsi le batteur est pneumatique, alimenté par un compresseur diesel, comme beaucoup d’autres machines et le réfrigérateur est à gaz. La garde-robe des Amish de 7 à 77 ans nous est présentée. Les lits sont recouverts de dessus de lits multicolores, “faits main”, toujours vendus plus  de 700 $. Eh, oui il faut bien vivre ! et la communauté ne semble pas dans le besoin… Nous compléterons, d’Orléans, cette présentation du peuple Amish…
À nouveau le car, toujours bringuebalant et bruyant. La lecteur de CD fonctionne enfin, Mado en profite pour régaler nos oreilles de Duke Ellington, puis c’est “All Quiet Along the Potomac Tonight”, admirable poème du temps de la guerre de Sécession que nous écouterons chanter par plusieurs interprètes. Enfin peu avant notre arrivée à New York, Steve Reich fait son entrée en scène, musique répétitive et grinçante que la vox populi fit taire après une dizaine de minutes d’audition éprouvante, sauf pour Mado.

Enfin New York, des Oh ! et des Ah ! jaillissent du car, à la vue des gratte-ciel de Manhattan. Les embouteillages, ce samedi soir, semblent encore plus inextricables qu’à Washington. Le temps se rafraîchit. Notre guide John Cooper, dynamique, grand et mince nous accueille…
Nous prenons possession de nos chambres à l’hôtel Hampton 59 west 35th street, deux ascenseurs pour 20 étages, c’est peu mais avec de la patience, on arrive à tout.
Ensuite repas au Jackson Hole, dont l’emblème est un cowboy faisant du rodéo, tout un programme… au menu des burgers gigantesques, avec des frites faites main, tendance maousse-costaud…  arrosées d’eau ou de coke (light).

1 commentaire:

  1. La preuve que les Amish sont des gens simples, c'est qu'ils aiment se compliquer la vie !
    J'espère que vous reviendrez avec quelques échantillons de ces "Amish jokes" dont les Américains sont si friands !
    JN

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